La disparition des Aïtus, expositions 2014 - 2023

La Disparition des Aïtus, 2014-2023, installation vidéo multi-canal, HD, son stéréo, 19 min, boucle.

Dans le cadre de l’exposition « ELLA MAILLART, ANNE-JULIE RACCOURSIER ET PAULINE JULIER » au Musée Rath, organisée par le Musée d’Art et d’Histoire de Genève, du 7 décembre 2023 au 21 avril 2024.

À l’occasion de l’invitation du MAH, Pauline Julier plonge dans ses archives pour redéployer l’un de ses premiers films, La Disparition des Aïtus (2014). Un regard porté par l’image sur Tuvalu, micro-État du Pacifique sud menacé de disparition par la montée des eaux et qui se prépare aujourd’hui à devenir la première nation digitale du monde. Selon le ministre des Affaires étrangères Simon Kofe, la réplique des neuf petites îles qui composent cet archipel du pacifique sud pourrait permettre d’assurer une continuité virtuelle au pays. Il a déclaré qu’ainsi « no matter what happen to the physical world, we will move to the cloud ». L’alternative d’une existence « pour toujours » dans le Metavers semble être l’aboutissement politique désespéré face au grand silence de la communauté internationale. En prenant appui sur une analogie entre la disparition du pays lui-même et celle des imaginaires de ses habitants, se déroule une fable autant qu’une métaphore de la modernité, parallèlement à une visite nocturne de cet environnement insulaire aussi paradisiaque qu’angoissant. À travers une forêt d’images, comme une installation immersive du film, étendue et présentée par fragments, l’artiste réactualise ces enjeux plus que jamais contemporains.

Bourses de la Ville de Genève 2014, Fonds Berthoud, Lissignol-Chevalier et Galland pour la jeune création, Centre d’art contemporain Genève, du 12 décembre 2014 – 11 janvier 2015.

Pour les bourses Lissignol-Chevalier et Galland 2014 (Fonds Berthoud), dans le cadre du Centre d’art contemporain Genève, elle présente des prolongements plastiques échappés de son film, La Disparition des Aïtus. Le film La disparition des Aïtus est un essai poétique sur Tuvalu, un micro-Etat du Pacifique Sud. Il raconte une analogie entre la disparition du pays sous les eaux et celle de l’imaginaire de ses habitants. Une fable métaphorique sur la modernisation du pays se déroule en parallèle d’une visite nocturne de cet environnement insulaire aussi paradisiaque qu’angoissant.