The Seven Ghosts of Iris 2022

Maria Guţă & Lauren Huret

Vue d’exposition, The Seven Ghosts of Iris, Smallville, Neuchâtel, Suisse

Photo © Sebastian Verdon

Maria Guţă & Lauren Huret

Vue d’exposition, The Seven Ghosts of Iris, Smallville, Neuchâtel, Suisse

Photo © Sebastian Verdon

Maria Guţă & Lauren Huret

Vue d’exposition, The Seven Ghosts of Iris, Smallville, Neuchâtel, Suisse

Photo © Sebastian Verdon

Maria Guţă & Lauren Huret

Vue d’exposition, The Seven Ghosts of Iris, Smallville, Neuchâtel, Suisse

Photo © Sebastian Verdon

Maria Guţă & Lauren Huret

Vue d’exposition, The Seven Ghosts of Iris, Smallville, Neuchâtel, Suisse

Photo © Sebastian Verdon

Maria Guţă & Lauren Huret

Vue d’exposition, The Seven Ghosts of Iris, Smallville, Neuchâtel, Suisse

Photo © Sebastian Verdon

Maria Guţă & Lauren Huret

Vue d’exposition, The Seven Ghosts of Iris, Smallville, Neuchâtel, Suisse

Photo © Sebastian Verdon

Maria Guţă & Lauren Huret

Vue d’exposition, The Seven Ghosts of Iris, Smallville, Neuchâtel, Suisse

Photo © Sebastian Verdon

Maria Guţă & Lauren Huret

Vue d’exposition, The Seven Ghosts of Iris, Smallville, Neuchâtel, Suisse

Photo © Sebastian Verdon

Maria Guţă & Lauren Huret

Vue d’exposition, The Seven Ghosts of Iris, Smallville, Neuchâtel, Suisse

Photo © Sebastian Verdon

Maria Guţă Lauren HuretMaria Guţă & Lauren Huret

Vue d’exposition, The Seven Ghosts of Iris, Smallville, Neuchâtel, Suisse

Photo © Sebastian Verdon

Maria Guţă & Lauren Huret

Vue d’exposition, The Seven Ghosts of Iris, Smallville, Neuchâtel, Suisse

Photo © Sebastian Verdon

Maria Guţă & Lauren Huret

Ghost #3 (Souvenirs d’un mangeur de lotus dévoré par un lotus extra-terrestre), 2022

Impression sur toile, pastels gras

69 × 69 cm

Photo © Sebastian Verdon

Maria Guţă & Lauren Huret

Ghost #1 (Souvenirs d’un champignon psychotrope s’échappant du trou initial), 2022

Impression sur toile, pastels gras

69 × 69 cm

Photo © Sebastian Verdon

Maria Guţă & Lauren Huret

Ghost #4 (Souvenirs d’une reine égyptienne ayant une romance toxique avec le soleil), 2022

Impression sur toile, pastels gras

69 × 69 cm

Photo © Sebastian Verdon

Maria Guţă & Lauren Huret

Ghost #7 (Futurs souvenirs d’une artiste à deux têtes attendant son trip imminent), 2022

Impression sur toile, pastels gras

69 × 69 cm

Photo © Sebastian Verdon

Maria Guţă & Lauren Huret

Ghost #6 (Souvenirs d’une étoile déchue et son cortège de morts glorieux aspirant à la célébrité), 2022

Impression sur toile, pastels gras

69 × 69 cm

Photo © Sebastian Verdon

Maria Guţă & Lauren Huret

Ghost #2 (Souvenirs d’un chat métamorphe au bord d’une psychose), 2022

Impression sur toile, pastels gras

69 × 69 cm

Photo © Sebastian Verdon

Maria Guţă & Lauren Huret

Ghost #5 (Souvenirs d’une sorcière aux cheveux cuivrés cuisinant du pain au seigle pour les morts), 2022

Impression sur toile, pastels gras

69 × 69 cm

Photo © Sebastian Verdon

Maria Guţă & Lauren Huret

Portrait d’Iris dans son atelier, 2022

Photographie

37 × 50 cm 

Iris est un personnage que Maria Guță et Lauren Huret ont créé en 2020. Elle a été présentée pour la première fois au public par le biais du court-métrage The Soothsayings of Iris, qui donnait un aperçu de son existence excentrique et de ses idées paradoxales. Iris est un concentré fictif de personnalités problématiques, vivantes et non-vivantes, qui évoluent sous nos yeux et peuplent nos médias. Parmi ses nombreux intérêts et professions, Iris est une techno-gourou et du bien-être, une entrepreneuse, une productrice et une influenceuse, qui cumule les étiquettes et les entreprises. Elle s’est ici tournée vers l’art pour guérir d’un burn-out sévère.

The Seven Ghosts of Iris est sa première exposition solo, présentant une série de sept peintures — visions de ses vies passées et futures. Toutes les peintures ont été générées avec le logiciel DALL·E d’OpenAI, qui a été mis au défi de « triper », en alimentant les imaginaires de l’IA avec des textes (prompts) psychédéliques. Sept images finales ont ensuite été sélectionnées parmi plus de 3 600 allitérations, imprimées sur toile, puis retravaillées en surface avec des pastels à l’huile. Initialement générés par un imaginaire collectif humain-machine, à partir d’une base de données douteuse et probablement volée, ces travaux sont également des objets qui remettent en question la notion d’auteur·rices : qui les a produits ? Iris ? Les artistes ? DALL·E 2, donc les concepteur·rices de l’algorithme ? Tous les visuels qui ont servi de base de données pour la construction de l’algorithme ? Qui est responsable de la création de ces images ? Quel est le monde que nous construisons avec les machines ?

Sous ses aspects classiques d’exposition de peinture, The Seven Ghosts of Iris rejoue Iris en tant que créatrice, peintre, génie fictif, à la fois problématique et emblématique de notre époque. Elle incarne un archétype viral et hypocrite, qui prêche (et justifie) un retour à la nature et à l’essence des choses, mais à travers le prisme séduisant des nouvelles technologies et d’une forme de consommation non responsable, en décalage avec ce qu’elle prétend promouvoir.