« Aux abstractions, traces de gestes simples dans l’encre épaisse, aux réinterprétations de rivières, sapins ou montagnes faisant paysages, Tito Honegger ajoute des feuilles d’après peinture. Pour ces exercices d’admiration, elle se tourne vers des coloristes comme Rubens ou Rosso Fiorentino qu’elle traduit en des monotypes essentiellement en noir et blanc. Elle se focalise sur des descentes de croix sans en revendiquer la portée religieuse mais pour travailler le corps. Elle reprend tout ou partie, elle esquisse et escamote, elle simplifie et laisse des blancs. Elle montre les lignes de force et donne à voir. Elle traduit, transpose et commente par la main. »
Extrait du texte L’image inspirée de la peinture, par Claude-Hubert Tatot