Green Storm met en scène des acteurs et une équipe de tournage répétant des scènes dans une pépinière en Égypte, aménagée en studio fond vert – un dispositif souvent utilisé dans la réalisation de films pour remplacer ou supprimer des arrière-plans spécifiques. Dans le film, la métaphore du fond vert est une critique de notre relation avec la nature, une relation dans laquelle nous ne voyons pas immédiatement ou ne comprenons pas l’impact de nos actions. Aujourd’hui, la verdure luxuriante sert de toile de fond à un discours politique. Ce film explore donc la connexion étrange du « vert » entre la politique écologique et l’effet cinématographique. Entre les films de catastrophe naturelle annonçant des bouleversements dramatiques et les annonces choquantes des scientifiques, les frontières sont devenues très floues.
À consulter:
- la vidéo de l’installation à la Galerie Wilde, Genève, Suisse