Heart of Gold 2023

Anaïs Wenger

En collaboration avec Basile Jeandin

Heart of Gold, 2023

Dorure à l’eau et à l’huile, or blanc 12 carats, verre

Vue d’exposition, Espace 3353, Carouge, Suisse

Photo © Anastasia Mituyovka

Pour clore cinq annees de programmation au sein de l’Espace 3353, Julie Marmet et Vicente Lesser invitent artistes, collegues et amixes a célébrer le caractère collectif du travail au sein d’un espace d’art independant.

Love Stories (double trouble) rend visibles les liens et les relations, de travail ou d’amitié, qui permettent de rendre un espace d’art vivant et pluriel, pour imaginer collectivement de nouvelles manie res de produire et penser des projets artistiques et culturels.

L’exposition met en espace les multiples articulations et la fluidité entre privé et professionnel dans la sphe re de l’art contemporain, les relations et rapports, parfois complexes, qu’entretiennent les artistes entre elles·eux. Elle revendique la collaboration, qui y est prise comme strategie de resistance a l’omnipresente individualisation, comme un engagement pour des pratiques collectives et viables, pour un temps long.

Love Stories (double trouble) reunit le travail de 20 duos d’artistes formes pour l’occasion ou non : des partenaires de vie, des adelphes ou membres de familles choisies, des amiexs de toujours, des colle gues de recherche et des compagnonexs de lutte.

Texte de l’expositionLove stories (double trouble), Espace 3353, Carouge, Suisse, 2023.

« Parce que le langage est notre milieu commun, il semblerait impossible de vivre une histoire d’amour sans se la raconter, a commencer par ses fondements mythologiques1 . Tant interessé-e-s par les formes du langages que les espaces qu’il crée, la technique de la dorure a l’eau nous a permis de produire une façon de miroir. Le sens peut ainsi se perdre dans les reflets comme dans le découpage des phonèmes qui deviennent des formules magiques ou abstraites. Ainsi, paysages et personnages apparaissent dans la création d’un langage commun, ciment d’une maison où les fenêtres sont aussi des miroirs. »

Extrait du texte d’Anaïs Wenger