LA SCÈNE DE L’ÉCLAT
LE CONVERTI
LE CRUEL
LE DISSIDENT
LE FURIEUX
LE DISTRAIT
La scène se déroule au milieu des sons faits par les travailleurs qui cassent des pierres avec leurs outils.
Le Converti parle des nouveaux grains qui émergent à chaque grève. Le Cruel, en revanche, fait preuve d’indifférence à l’égard de ces grains, qu’il perçoit comme de simples cibles pour le pouvoir et la puissance.
Le Dissident trouve la beauté dans les composés complexes des grains minéraux. Le Colérique, quant à lui, rejette ce sentimentalisme, ne voyant dans son travail qu’un moyen de réclamer justice et de faire payer leurs crimes à ceux qui profitent de leur travail.
Le Distrait prend la parole, sa voix porte une clarté et une perspicacité soudaines. Pour lui, les grains minéraux sont des mots, chacun porteur d’une histoire et d’un message venus du fond des âges. Le Converti est d’accord. Le Travailleur Cruel, quant à lui, rejette cette idée comme un non-sens, se considérant, lui et ses collègues, comme des esclaves soumis aux dures exigences de la terre. Le dialogue se termine alors qu’ils retournent à leur travail, chacun perdu dans ses propres pensées et sentiments, le bruit des pierres qui s’écrasent résonnant dans l’air.