« En entrant dans l’exposition, le spectateur découvre tout d’abord une installation évoquant les vestiges d’espaces utilisés à des fins d’hygiène publique. Des carreaux d’un blanc immaculé suggèrent immédiatement des éléments de salles d’eau, par exemple une douche, une blanchisserie ou même un abattoir fraîchement nettoyé. Un tuyau en caoutchouc noir relie deux fixations métalliques au mur. En y regardant de plus près, il apparaît clairement que l’eau sort du mur par une extrémité et pénétre la pièce par la buse située à l’autre extrémité. S’agit-il d’un véritable objet fonctionnel ou d’un leurre ? En se promenant dans l’espace de la galerie, on retrouve cette structure par trois fois, avec de légères variations, et la dynamique de l’exposition est structurée autour de la répétition de ces trois œuvres similaires. Outre ces trois bas-reliefs, on trouve quatre drapeaux en noir et blanc et une œuvre vidéo, dont la bande sonore confère à l’exposition sa qualité unique, tout en unissant les différentes œuvres présentées. »
Extrait d’un texte d’Alexandra Blättler / traduction DDA-Genève.
Luc Mattenberger
No Meeting, No Standing, No Sitting, 2015
Bois, carrelage, caoutchouc, acier
Vue d’exposition, Rotwand Gallery, Zurich, Suisse
Photo © Alexander Hana