Réutilisation du dispositif d’Alvin Lucier dans sa pièce « I’m sitting in a room » (1969) mais cette fois-ci dans une forêt.
On enregistre le son dans un espace que l’on rediffuse dans ce même espace via un haut-parleur. Ensuite on réenregistre le tout (le son émis par le haut-parleur superposé au son de l’espace), et on le réinjecte à nouveau, et ainsi de suite.
Ici l’enregistrement est réalisé dans une forêt avec des oiseaux qui chantent. La rediffusion de ce même son toujours dans le même espace cumule les chants, créant un véritable brouhaha ornithologique qui se transforme finalement en drone, couvrant tout l’espace sonore.
Cette pièce parle de notre rapport contemplatif à la nature, notre fascination à l’observer et l’écouter mais également notre incapacité à s’en saisir.