Concrete music 2012 –

Moulage de disques vinyles en béton. L’installation est composée de piles de disques ainsi que de platines qui les lisent.

« Le sillon délicat, moulé à partir de véritables vinyles,
est gravé dans la pierre. On n’en croit pas ses oreilles, pourtant ça fonctionne. La musique est préhistorique et le son, sauvagement analogique, nous parvient bousillé, décoloré, consumé. Le dance floor exulte : “avec ces briques de son, nous bâtirons une architecture de chaos !” »

Tiré du dossier de l’exposition «Tous ce qui se fait sous le soleil», cur. Julien Amouroux, Patricia Buck et Carole Rigaut, Le Lieu Unique, Nantes, 2015.

Lire aussi Élodie Bernard, Jérémy Chevalier: Concrete Music, 2015.

Jérémy Chevalier, Concrete music, 2012, extrait de performance, Exposition « Échos », 2013, galerie Skopia, Genève, Suisse, vidéo © Jérémy Chevalier

Version performative du projet Concrete Music.
Des disques en béton que grattent obstinément de pauvres aiguilles, pour donner naissance à des musiques à peine audibles. Ce projet évoque l’empêchement et la ruine, ou plutôt la résistance à la ruine. Une musique altérée, sortant des entrailles de la matière, dominée par le grésillement insistant d’une froide pluie automnale.